Dix survivants, six hommes et quatre femmes, ont été secourus par des patrouilleurs des garde-côtes et de la police financière italienne à la suite du naufrage d’un canot pneumatique.
D’après le récit des survivants, le groupe a quitté le port de Sfax en Tunisie la nuit
du dimanche 16 mars. Ils étaient 56 à bord du canot.
Après les premières 24 heures de navigation, quelques personnes dans l’embarcation sont tombées dans l’eau, et ont fait chavirer l’engin.
Le canot a poursuivi l’itinéraire jusqu’à rejoindre, dans l’après-midi du 19 mars,
les eaux devant l’îlot de Lampione à l’ouest de Lampedusa, et a été intercepté
par la police financière et la garde côtière italiennes.
Sur les 56 personnes présentes dans l’embarcation, 10 ont été retrouvées vivantes,
6 cadavres ont été repêchés, et une quarantaine restent introuvables.
Après avoir été examinés et rafraîchis, les naufragés ont été conduits au hotspot
de Lampedusa où ils sont soignés par la croix rouge.
Une des secouristes de la croix rouge a déclaré, « il s’agit de personnes provenant de l’Afrique subsaharienne. Ils se sont reposés toute la nuit, et sont tous en santé,
et nous leur fournirons un ultérieur soutien psychologique avec notre équipe multidisciplinaire », sur Rai News.it.
Des opérations de recherche des disparus autour de la zone du naufrage sont en cours.

Pour les internautes, le naufrage est survenu suite à une mésentente dans le canot.
Cette thèse n’est pas à négliger, car des témoignages d’africains ayant voyagé
dans les mêmes circonstances, confirment que des tensions et mésententes,
dues à la surcharge dans les canots, conduisent le plus souvent à la mort des passagers.
Selon un rapport de l’ONU, plus de 63.000 décès de migrants ont été enregistrés
les dix dernières années, et près de 60 % des décès documentés étaient liés à la noyade.
Laisser un commentaire