Ce modèle occidental qui déstabilise les couples africains.
Juste le fait de prononcer le mot 50/50 suffit à susciter chez les femmes noires toutes sortes d’émotions négatives.
C’est un mot qui choque, qui blesse ! Elles ne veulent pas en entendre parler tout simplement !
En Afrique, l’homme est le chef de famille, et par chef de famille, on entend
celui qui porte principalement sur ses épaules la responsabilité des finances
du couple.
C’est l’homme qui paie le loyer, qui paie la scolarité des enfants,
qui s’occupe de toutes les charges du foyer et va même jusqu’à s’occuper aussi des problèmes financiers de la belle-famille.
Ceci est tout à fait normal dans un contexte africain et personne n’y trouve des inconvénients. Le problème se pose le plus souvent quand on veut appliquer ce modèle en terre occidentale, caractérisée par un système, un mode de vie,
une vision, complètement différents de la culture africaine.

L’homme africain, fragilisé et frustré par le système !
Comment maintenir son statut de chef de famille quand on a un salaire de 1500 euros et qu’en face,
on se retrouve avec des dépenses de près de 1000 euros, avec en plus une femme
et des enfants à charge ?
Comment maintenir le respect devant la belle famille quand, la fin du mois arrivée, on est déjà à découvert et, incapable de leur envoyer un soutien financier face aux multiples problèmes posés ?
La vie en occident pousse les africains à modifier l’éducation avec laquelle ils ont grandi pour s’adapter aux réalités du pays d’accueil.
Le système capitaliste met tout le monde au pas !
L’homme et la femme doivent retrousser les manches pour être en mesure de
gérer les charges du foyer, et espérer ensuite mettre quelque chose de côté pour la famille, les investissements, les loisirs, etc.
Comment respecter son mari, lui être soumise quand on a l’impression qu’on prend de plus en plus le rôle qui est censé être le sien ?
Malheureusement, les hommes africains, fragilisés par le système, sont pour la majorité incapables d’assurer toutes les charges financières. Ils ne voient aucun soucis à ce que leurs femmes travaillent parfois des heures supplémentaires,
pour contribuer aussi.
Ils ne trouvent aucun soucis à ce que la femme paye la moitié des charges.
Mais quand il s’agit d’assurer l’autre aspect du 50/50 (tâches ménagères et gestion des enfants) ils se rappellent qu’ils sont ” bantous “, et que l’homme bantou est un chef qui ne fait pas ce genre de choses.
On se demande donc à qui bénéficie vraiment le 50/50 ? Est-ce réellement une source d’harmonie pour le couple ou plutôt une source de frustrations, notamment pour les femmes noires ?
” Si je fais du 50/50, pourquoi je dois être soumise ? ” disent elles le plus souvent…
Rien n’est gratuit, même dans le mariage. Tout est équilibre !
La diaspora africaine s’est exprimée sur la question du 50 50 dans les couples en occident. Cliquez sur l’image ci-dessous pour suivre le live.