Success story d’un miraculé !
Né d’une famille polygamique, Defustel Ndjoko passe son enfance à Baham, petit village de l’ouest Cameroun, où il poursuit ses études primaires. Ensuite, il décide de se transférer à Yaoundé où il exerce comme vendeur ambulant.
Après des années dans le métier où il gagne plutôt bien sa vie, Defustel décide de quitter le pays pour l’Occident comme tout africain désireux d’avoir une vie meilleure.

L’enfance difficile : maladie et rejet.
Defustel n’a pas vécu une enfance facile. Tourmenté par le récit dramatique que
lui rapportera sa mère pendant son adolescence, il grandit presque avec le désir
de prouver à ceux qui l’ont stigmatisé et rejeté qu’ils avaient tort.
Defustel est un enfant très malade et chétif depuis sa naissance. Dans un environnement dans lequel, les superstitions vont bon train, un charlatan du village conseille à sa maman d’aller le déposer au bord d’une rivière “afin qu’il s’en aille”.
Cette pratique ignoble répandue dans certaines contrées en Afrique a été l’objet du décès de plusieurs bébés innocents, arrachés à la vie par des charlatans, spécialistes de la manipulation psychologique de femmes naïves et désespérées face à l’absence de solutions médicales adéquates pour guérir leurs enfants.
Heureusement pour lui, sa maman, dans un instinct de protection, déclina la proposition du charlatan et décida de garder son enfant malgré son état.
De gérant d’un call center à icône de la mode
Dès son arrivée en Belgique, Defustel fait toute sorte de boulot pour gagner sa vie : plongeur, cuisinier, ensuite gérant d’un call center.
Très apprécié par ses anciens clients, Defustel grâce à ses petites économies, décide d’ouvrir son propre call center.
Son lieu de service se démarque par sa propreté, son sens d’accueil et son élégance qui ne laissent pas indifférents ses clients.
Defustel aime être sur son 31 ! Son style vestimentaire ne passe pas inaperçu !
Un jour, dans les rues de Bruxelles, le destin met sur son chemin celui qui l’introduit dans l’univers de la mode, un certain Clyde Baron.
L’inconnu le prend en photo, et publie sur les réseaux sociaux. Cette photo fait le buzz et est partagée par plusieurs personnes.
Suite à ce buzz, Defustel commence à publier lui-même ses photos sur ses réseaux sociaux, ensuite sur son blog personnel.

D’icône de la mode à CEO de Defustel 1974
Son style unique et coloré, semblable à celui des grands sapeurs congolais, se démarque lors de plusieurs évènements de mode prestigieux à l’instar de la Milan fashion week et du Pitti uomo.
Le succès de son blog attire l’attention de plusieurs créateurs et magazines fameux.

En 2016, il collabore avec Roberto Botticelli en tant qu’égérie et crée une collection capsule pour cette prestigieuse maison de mode. Ensuite, il créera une ligne de lunettes pour Mondelliani conçue spécifiquement pour une morphologie africaine du visage. D’autres marques avec lesquelles il collabore sont Stefano Branchini et Paolo Scafora pour les chaussures, Tombolini pour les vêtements, Fabio Zanforlini pour les sacs, Roberto Lucchi pour le design de chapeaux de style classique auxquels il ajoute une touche “afro” comme de fines rangées de perles.
En 2017 à New York, il sera interviewé par les reporters du New-York time fashion dans le cadre du « New York Fashion Week : Men’s ».
Ensuite, il devient CEO de Defustel1974 sa propre marque, qui produit des cravates, des pochettes, des bretelles, des chemises et des ceintures, made in Italy.
Defustel Ndjoko est installé à Abidjan où il a une boutique d’habillement sur mesure. Il y organise fréquemment des showrooms auxquels participent les passionnés de mode. Il compte parmi sa clientèle les plus grandes personnalités d’Afrique.

Une réponse à “Defustel Ndjoko: l’habilleur des plus grandes personnalités en Afrique”
Un vrai génie…