Meurtre à Prattern suivi d’un suicide
Il y’a quelques jours une trentenaire Camerounaise, Mirabelle Njoh, a été abattue par quatre coup de feu par son mari Suisse.
Selon les enquêteurs, l’homme a tiré sur sa compagne dans la maison, puis devant leur domicile, avant de se suicider dans leur jardin d’hiver. Le pistolet utilisé dans ce crime n’était pas enregistré au nom du septuagénaire qui détenait plusieurs autres armes à feu enregistrées à son nom.
Des différends au sein du couple pourraient être à l’origine du féminicide. Le couple avait un enfant en bas âge qui a été pris en charge après le crime.

Un cas très similaire s’est produit en Italie il y’a quelques années où, une nigérianne de 30 ans a été abattu à la sortie de son boulot par son ex mari un septuagénaire, qui n’avait pas digéré la séparation et lui avait promis d’en découdre avec elle.
Les cas de féminicide sont de plus en plus fréquents dans le monde.
Selon un rapport de l’ONU, 85.000 femmes ont été tuées de manière intentionnelle en 2023 et le domicile reste « l’endroit le plus dangereux » pour elles, puisque 60 % ont été tuées par « leur conjoint ou d’autres membres de leur famille ». Sur le continent américain et en Europe (58 % et 64 % respectivement), les féminicides sont majoritairement perpétrées par le conjoint ou l’ex-conjoint.
Chaque jour, 140 femmes ou filles meurent sous les coups ou agissements de leur partenaire ou d’un parent proche, ce qui signifie qu’une femme/fille est tuée toutes les 10 minutes.