Marche de dénonciation des crimes perpétrés à l’est du Congo
Suite à la prise d’assaut de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’est du Congo, la Diaspora Congolaise a réagi à travers une marche de protestation et de dénonciation des massacres perpétrés à Goma.
Selon les chiffres, plus de 3000 Congolais auraient perdu la vie dans la ville de Goma depuis le 27 janvier, date à laquelle le Mouvement du 23 mars (M23), groupe de rebelles d’origine rwandaise, ont débarqué dans la ville et ordonné aux forces armées congolaises de déposer les armes.
L’opinion publique considère le président Rwandais Paul Kagame comme le principal soutien du M23 avec ses valets occidentaux, dans le but d’exploiter les ressources naturelles du nord et du Sud-Kivu, territoires frontaliers avec le Rwanda.
Paul Kagame déclare ne pas soutenir le M23 et affirme que ceux-ci seraient des Congolais Rwandophones qui réclament la reconnaissance du gouvernement Congolais au regard des discriminations qu’ils subissent.
Rappelons que cette thèse est également celle soutenue par le M23.
Du côté de la Diaspora, des milliers de Congolais, pendant la manifestation du
1 février n’ont pas hésité à pointer du doigt Paul Kagame, l’accusant d’être
le principal instigateur des massacres à l’est du Congo.
Sur les pancartes, on pouvait lire :
” un assassin et ses clients, aucune arrestation, honte à vous “
” Kagame tue avec les armes de l’otan “
La guerre au Congo dure depuis près de 30 ans. Des hommes, des femmes et
des enfants sont massacrés de la plus atroce des manières sous le regard indifférent du monde. Le plus inquiétant, c’est l’inaction du président de la RDC Félix Tshisekedi et des forces armées Congolaises.
Le 16 février, le M23 a pris le contrôle de Bukavu, chef-lieu de la province du
Sud-Kivu, à l’est de la RDC.
Avec la conquête de Bukavu, qui suit celle de Goma, le M23 a obtenu le contrôle
total du lac Kivu, qui se trouve à la frontière avec le Rwanda.
Les populations Congolaises de Bukavu, dans un instinct de survie, impuissantes face aux évènements, ont fui en direction du Burundi, pays frontalier dans la région des grands lacs.
