Une sénégalaise violée par son frère se confie sur les réseaux sociaux

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Viols dans les familles africaines : un phénomène tabou et destructeur

Une vidéo virale sur les réseaux sociaux choque l’opinion publique. Marie Ndiaye, une Sénégalaise vivant en France, témoigne sur TikTok des viols subis depuis son enfance par son propre frère. Elle considère cette dénonciation comme le point de rupture.

Marie Ndiaye décide de dénoncer son frère, qui commet des abus au sein

de la famille depuis des années sans réaction.

Elle l’accuse également d’avoir violé sa propre fille et ses nièces, et mentionne même son nom et son adresse.

Dans une société où dénoncer un membre de la famille est perçu comme une trahison, Marie Ndiaye prend son courage à deux mains pour briser le silence et espérer ainsi protéger les enfants de la famille, impuissants face aux violences et menaces de son frère.

Vidéo de Marie Ndiaye sur TikTok

Le viol et l’inceste sont courants dans de nombreuses familles africaines, causant des ravages parmi les enfants. Ces derniers, devenus adultes, présentent souvent des comportements renfermés, agressifs et solitaires, accompagnés de graves séquelles psychologiques.

Le plus choquant, c’est le silence complice des membres de la famille, qui, au nom

de l’image, décident de se taire, de laisser les coupables continuer leurs sales besognes.

Les victimes sont ignorées, et accusées de vouloir “salir” et détruire la famille.

Les familles africaines ne sont pas à idéaliser. Beaucoup de maltraitances, d’abus et de violences sont tenues sous silence. On préfère protéger le bourreau au nom de la sacralité de la famille.

Le plus souvent, les familles qui choisissent de protéger les bourreaux dépendent de ceux-ci financièrement.

C’est généralement l’oncle riche qui comble les carences financières de la famille,

en payant la scolarité des enfants ou en donnant chaque mois l’argent de la popote. C’est honteux de le dire, mais pour beaucoup de familles africaines, remplir le ventre est plus important que protéger l’intégrité physique et l’équilibre mental de leurs enfants.

Marie Ndiaye par ce geste courageux, poussera peut-être d’autres victimes à dénoncer les violeurs de leurs familles, car beaucoup ont souffert en silence par

peur d’être rejetés.

Il est temps de briser les mauvais cycles ! On ne peut plus couvrir les prédateurs au nom de l’unité familiale !

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